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A l'instar des prisons

  La formation professionnelle

La formation, qu'elle soit générale ou professionnelle, constitue l'un des outils essentiels de la réinsertion. Depuis une loi de 2009, les autorités veulent garantir aux personnes incarcérées des prestations de formation identiques à celles proposées aux personnes en difficulté non incarcérées.

Ainsi, en 2014, quelque 3 040 440 heures de formation ont été délivrées, dont 81 % dans le cadre de formations rémunérées. 22 514 personnes détenues ont été inscrites dans différents types de formations.

En 2014, sur les 5 325 détenus s’étant présentées à des examens de l’éducation nationale (CAP, brevet, bac…) 78% ont été reçus.

(Cf. Les chiffres clés de l’administration pénitentiaire au 1er janvier 2015, direction de l’administration pénitentiaire).

Le travail rémunéré 

Pour permettre aux détenus de ne pas se couper du monde du travail, et pour leur permettre de « cantiner » (améliorer leur quotidien en achetant en prison des produits alimentaires ou d’hygiène), certains d’entre eux peuvent exercer des activités rémunérés. En 2014, ils étaient 35% à exercer une activité rémunérée.​

Le sport

Il existe également la réinsertion par le sport où les détenus apprennent le respect des règles ainsi que la maîtrise d’eux-mêmes Depuis une convention signée entre le ministère chargé des sports et celui de la justice, la pratique sportive s’est développée et diversifiée dans les centres pénitenciers. Plus de 300 moniteurs de sports y interviennent et des événements sportifs sont organisés, comme des tournois de basket, des trails et des jeux pénitentiaires.​

Les techniques innovantes

Dans certains établissements pénitenciers, il a été introduit des techniques plus innovantes telles que la réinsertion grâce aux animaux. Il a été observé que de s’occuper d’un animal, d’apprendre à le dresser, à l’aimer en participant à des activités avec lui, aide beaucoup le détenu à oublier la violence et l’aide à avancer dans son parcours extérieur.​

Sas vers le monde libre

Bernard Nicolas a enquêté dans quatre pays sur les expériences de prisons sans barreaux, donnant la parole aux professionnels du monde carcéral, et aux détenus qui témoignent de leurs difficultés, de leurs espoirs et des avantages d’un tel accompagnement. En France pourtant, malgré quelques rares tentatives, “punir” et “réinsérer” semblent encore difficilement conciliables. Exemples à l’appui, ce film fait la démonstration que la voie des prisons ouvertes, enjeu majeur pour les démocraties modernes, est possible.

© 2016 Crée par Sensey Noé - Poinsenet Esther - Weingarten Gauthier

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